Le caractère distinct des Inuits mérite d’être souligné. Les premiers contacts des Inuits avec les explorateurs européens, les baleiniers et les commerçants remontent très loin dans l’histoire. Cependant ces relations sont demeurées épisodiques. Avant leur sédentarisation, dans la seconde moitié du XXe siècle, les Inuits du Nunavik tiraient leur subsistance principalement de la chasse aux mammifères marins, de la chasse au caribou et du piégeage des animaux à fourrure, principalement le renard arctique. Alors qu’au sud le commerce des fourrures avec les Premières Nations
Ainsi une personne dira : Je suis de la Première nation naskapie de Kawawachikamach, ou je suis de la Première nation Atikamekw de Manawan ou Première nation Mohawk d’Akwesasne etc. marquant ainsi à la fois sa nation d’appartenance et son lieu d’origine ou de résidence.
Anciennement, le Nord du Québec faisait partie de la Terre de Rupert, un immense territoire qui avait été concédé à la Compagnie de la Baie-d’Hudson, en 1670, par le roi d’Angleterre. Ce territoire fut transféré au Canada en 1870. Toutefois, ce n’est qu’à partir de 1930 que le gouvernement du Canada met en place des programmes à l’intention des Inuits qui se retrouvaient à l’époque dans une situation difficile. L’effondrement du prix des fourrures et la famine sévissaient.
Le territoire actuel du Nunavik (l’ancien district de l’Ungava qui faisait partie des Territoires du Nord-Ouest) a été intégré au territoire du Québec en 1912. Ce transfert a été fait en vertu d’une loi qui prévoyait certaines conditions dont l’obligation pour le Québec de reconnaître « les droits des habitants sauvages » sur ce territoire. Le Québec était tenu de chercher un règlement relatif à l’extinction de ces droits selon une procédure identique à celle habituellement exercée par le gouvernement du Canada (soit par traité
Au Canada, dans les relations avec les peuples autochtones, il existe deux types de traités : ceux dits de paix et d’amitié et ceux dits territoriaux, c’est-à-dire ceux touchant plus spécifiquement les terres et les titres fonciers.
Dans l’esprit du gouvernement, les traités territoriaux avaient pour objectif d’éliminer tout obstacle à la colonisation et d’inciter les membres des Premières Nations à abandonner leurs terres, leurs modes de vie et à s’assimiler.