Au plan juridique, une incertitude planait sur le statut des Inuits du Nord du Québec et de l’ensemble du Canada. Étaient-ils de simples citoyens canadiens ou, comme les membres des Premières Nations
Ainsi une personne dira : Je suis de la Première nation naskapie de Kawawachikamach, ou je suis de la Première nation Atikamekw de Manawan ou Première nation Mohawk d’Akwesasne etc. marquant ainsi à la fois sa nation d’appartenance et son lieu d’origine ou de résidence.
Le statut différent des Inuits du Nord du Québec s’est distingué davantage du statut des Premières Nations avec la signature, en 1975, de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois. Lors de la conclusion de ce premier traité
Au Canada, dans les relations avec les peuples autochtones, il existe deux types de traités : ceux dits de paix et d’amitié et ceux dits territoriaux, c’est-à-dire ceux touchant plus spécifiquement les terres et les titres fonciers.
Dans l’esprit du gouvernement, les traités territoriaux avaient pour objectif d’éliminer tout obstacle à la colonisation et d’inciter les membres des Premières Nations à abandonner leurs terres, leurs modes de vie et à s’assimiler.
Il est important de mentionner que même si, historiquement, ils avaient été exclus de l’application de la Loi sur les Indiens, les Inuits ont été soumis aux mêmes politiques du gouvernement fédéral visant leur assimilation