Afin de permettre une meilleure comparaison entre la situation des communautés
Au Québec, on reconnaît l’existence de 11 nations autochtones : Abénaquis (Waban-Aki), Algonquins (Anishnabeg), Atikamekw Nehirowisiwok, Cris (Eeyou), Hurons-Wendat, Inuit, Malécites (Wolastoqiyik), Mi’gmaq (Micmacs), Mohawks (Kanien’kehá:ka), Innus (Montagnais) et Naskapis. Dans tout le Canada, on parle de près d’une soixantaine de nations autochtones.
Ainsi une personne dira : Je suis de la Première nation naskapie de Kawawachikamach, ou je suis de la Première nation Atikamekw de Manawan ou Première nation Mohawk d’Akwesasne etc. marquant ainsi à la fois sa nation d’appartenance et son lieu d’origine ou de résidence.
La Convention de la Baie-James et du Nord québécois conclue en 1975 avec la Nation
Au Canada, dans les relations avec les peuples autochtones, il existe deux types de traités : ceux dits de paix et d’amitié et ceux dits territoriaux, c’est-à-dire ceux touchant plus spécifiquement les terres et les titres fonciers.
Dans l’esprit du gouvernement, les traités territoriaux avaient pour objectif d’éliminer tout obstacle à la colonisation et d’inciter les membres des Premières Nations à abandonner leurs terres, leurs modes de vie et à s’assimiler.
La moitié de la population crie âgée de 15 ans et plus n’a pas de diplôme d’études secondaires. L’occurrence de problèmes de santé comme le diabète y est élevée. Il y a pénurie de logements. La distribution de la richesse reste inéquitable. Le taux de familles en situation de faible revenu est près de trois fois plus élevé que dans l’ensemble du Québec.
Il est donc tout à fait exagéré de prétendre, telle que le veut une croyance fortement enracinée, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes chez les Cris-Eeyou de la Baie-James et que tous les Cris sont riches depuis la signature d’ententes avec les gouvernements. Les sommes versées découlant de ces ententes sont d’abord destinées au développement social et économique des communautés.