Un territoire à partager

S’il est une question qui agace et qui fait peur, c’est bien celle des revendications territoriales des peuples autochtones. Pourtant, bien des mythes entourent cette question. Est-il vrai que les Autochtones réclament 80 % du Québec? Vont-ils partir avec une partie importante du territoire et nous priver de ses ressources? En somme, ces revendications n’ouvrent-elles pas la porte à un véritable dépeçage du Québec?

Mais d’où viennent donc ces revendications territoriales? Pourquoi n’en avons-nous pas entendu parler avant? N’est-il pas inconcevable, avancent même certains, qu’une poignée d’Indiens nomades qui couraient les bois sur des territoires aux contours flous réclament aujourd’hui la propriété entière de ces terres, et ce, à leur seul profit? Mais, surtout, plusieurs tiennent à affirmer que nous ne sommes pas responsables des erreurs du passé; il y aurait une limite à jouer sur la culpabilité.

Groupe de la nation Stoney à Banff, Colombie-Britannique, 1915.

Credit photo: E.M. Kindel, gracieuseté de la Commission géologique du Canada.

Les incontournables

Au fil du temps

Connaissez-vous la réponse?

Voir plus de questions

Question 19 de 33

Quel événement majeur survenu à l’été 1990 a eu un impact profond sur les relations entre les peuples autochtones et le reste de la population du Québec ?

Credit photo: Gravure, Illustrated News, 1853, coll. Pierre lepage

La crise d’Oka a laissé des blessures profondes au sein de la société québécoise tout comme au sein des communautés mohawks et chez les Autochtones en général. Avant la crise de l’été 1990, la question autochtone ne suscitait que peu, voire aucun intérêt dans le grand public. Malgré l’enflure médiatique qui l’a accompagnée, cette période difficile aura certainement sonné l’éveil du Québec à l’égard des Premiers Peuples partageant le territoire.
This site is registered on wpml.org as a development site. Switch to a production site key to remove this banner.