Depuis 2012, nous avons assisté à l’émergence d’une mobilisation importante de la jeunesse autochtone tant en milieu urbain qu’au sein des communautés
communautés
Lieu géographique où résident et auquel s’identifient certains membres des Premières Nations et Inuit. Dans le cas des Premières Nations on utilise parfois le terme « réserve » bien que le terme communauté est à privilégier.
et qui s’est cristallisée autour du mouvement Idle No More.
Le mouvement Idle No More est né dans l’ouest du Canada à l’automne 2012 alors que quatre femmes autochtones ont exprimé publiquement leur colère à la suite du dépôt du projet de Loi C-45 par le gouvernement du Canada. Ces femmes ont organisé des marches de protestation et des rassemblements. Ce fut le début d’une mobilisation dans les grandes villes canadiennes. Widia Larivière et Mélissa Mollen-Dupuis ont cofondé la branche québécoise du mouvement Idle No More.